Lane ne fais pas ci. Lane, ne fais pas ça. Combien de fois avais-je pu entendre ça ? Combien avais-je dû le supporter avant de leur faire comprendre que je n’étais plus une enfant, que je vivais encore dans cet hôtel non pas par choix, mais bien par obligation. Que je n’avais pas la possibilité d’ailleurs, bien que je l’aurai voulu plus que toi. A croire que la chance ne sourit qu’à ceux qui ne sont pas heureux au quotidien ou plutôt, qui n’auraient aucun raison de l’être. Donc je vivais depuis ma plus tendre enfance dans une chambre d’hôtel trop grande pour une seule personne, avec pour vu cet autre hôtel avec lequel ma famille reste en perpétuel conflit sans qu’aucun d’eux ne sachent réellement pourquoi. Un conflit d’intérêt ? Une vieille histoire d’amour qui s’est mal terminée ? Ce n’est pas ce qui m’importait le plus.