Mes parents m'ont donné le nom de Mancini et c'est assez drôle parce que j'ai le même que le leur. Pour me différencier, ils m'ont aussi appelé Adriana Berenice. Je suis né(e) il y a vingt deux ans ans à Florence. Aujourd'hui, je vis toujours à Florence. A chaque fois que je remplis des papiers pour l'administration, on me demande mon état civil. J'imagine que je n'ai plus qu'à le donner une nouvelle fois; donc je suis célibataire et on s'en fiche peut-être mais j'ai une préférence pour les hommes, mais aussi pour les femmes. Voilà, vous en savez suffisamment sur moi maintenant. Peace and love mes frères.

Sur le net ainsi que sur mes créations l'on me connait sous le pseudonyme de Yellow Bricks Road mais, mon prénom est Léa. J'aurais dix-neuf ans le cinq mars. Je suis totalement fan du contexte ainsi que du design du forum puis le scénario d’Oli ♥ ce sont d’ailleurs les raison pour laquelle je n’ai pas résisté à m’inscrire. Adriana est mon unique compte sur ce forum (pour l'instant). Je préfère les canards en plastiques aux tomates (et bien quoi ? vous vouliez en apprendre plus sur moi non ?!) et suis passionnée de danse depuis mon enfance (j’en ai fait durant une bonne dizaine d’année). Sinon j'aime la lecture et le cinéma. Je vis en France et en RP je peux faire sans trop de difficultés une demi-page à une page entière sur open office, tout dépends si le/la partenaire me donne matière à écrire bien entendu. Enfin pour ce qui est de ma fréquence de connexion je peux dire que je serais là environ trois voir quatre jours sur sept. Pour le reste demandez-moi, je ne mords pas.
Nb: J’adhère au harcèlement par MP, souvenez-vous en.

Je me réveille encore une fois en sursaut, passant une main sur mon front humide, avant de souffler. Je tente d’ouvrir les yeux mais ceux là sont secs et me brules, reste du coup de déprime de la veille sans doute. Non ça n'allait pas, toujours le même rêve, les mêmes souvenirs défilants en boucles incessantes sous mes yeux. Je n'en dis rien, de toute façon mieux vaux ne confier ce genre de secret à personne, c’est bien trop dangereux. Lane, Ezra. Ezra, Lane. Que m’arrivait-il ? Ma vie est-elle si bordélique que je suis même incapable de faire le tri entre mes sentiments. Lane, ta chevelure blonde, la cambrure de ton dos et toutes ses choses chez toi qui ne cesse de m’appeler, d’appeler mon corps entier à ce coller au tiens. Pourtant ce n’est rien en comparaison de ce que m’apporte la présence d’Ezra à mes côtés, l’accélération de mon cœur, les tremblements de mes membres lorsqu’il me frôle. La journée ne semblait pas vraiment bien commencer. Ma mère m'a toujours dit que je possède une particularité développée à sentir des choses que d'autres ne voyait pas ou encore la douleur des gens qui m’entourent. Une sorte d’empathie bien que je n'y crois pas vraiment. Et puis les choses ne vont peut-être pas si mal, je viens de commencer mes études de médecines, je loge encore avec mes parents dans le centre de Florence. Ils sont rarement présents et ce n’est pas tellement pour me déplaire. Rien de bien extraordinaire, à vingt et un ans la routine basique de l’étudiante. Mon inquiétude je m'efforce de la cacher, de camoufler ses images qui chaque fois que je fermais mes yeux inondes mon cerveau, ce rêve venant me hanter, me donnant cette nausée irrémédiable chaque matin. Pourtant malgré tout ça je refuse de laisser Morphée décider de la longueur de mes nuits, je referme alors les yeux, me retourne dans le lit, m’efforçant de me vider la tète. Les minutes défilent, se suivant les unes les autres rythmé par l’inlassable tic tac de mon réveil. Puis je sombre à nouveau dans le noir.

Mes mains se baladent de ses épaules à son dos, effectuant quelques détours par sa poitrine et parfois, rebroussant chemin à son visage pour s’abattre en caresse sur ses joues. Nos lèvres se mêlent, nos corps serrés tremblent pendant que j’accroche mes mains à ses longs cheveux blonds. Notre étreinte me donne rapidement une sensation de suffocation et je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond. Quand mes yeux verts parsemés de taches brunes, se rouvrent ils ne découvrent non pas le visage rassurant de mon « amie » Lane, ni son corps frêle et sa chevelure d’or scintillante, mais un corps musclé, viril et masculin. Puis mes yeux remontent à la recherche, avide, d’un visage. Visage que je reconnais immédiatement – peut-être est-ce à force de faire ce même rêve chaque nuit ou alors pas simple instinct – mais le prénom d’Ezra s’affiche automatiquement dans mon cerveau. Et l’étreinte douce qui avait lieu quelques minutes, à peine, au par avant se transforme en un acte torride, tandis que les lèvres du jeune homme s’abattent littéralement sur les miennes qui ne tardes pas à leur rendre leur baiser avant de partir à la conquête des corps. Ses mains dans mon dos me font l’effet, par moments, de glace par d’autres, de flammes. Et tout à coup tout ce stop, le visage du beau blond son penche à mon oreille, les cheveux en batailles, quelques mèches collées à sa nuque et y murmure des mots intelligibles. C’est à ce moment précis que je me réveil, souvent terrifiée par cette transformation et toutes une tonne de questions se baladant dans ma tête.

A une époque, je me souviens, que j’aurai aimé pouvoir la retenir, lui dire que je tiens à elle autrement que par cette manière, par cette habitude que nous avions prise de se retrouver dans le même lit, dans la même posture et avec le même désir permanent. Mais j’en avais été incapable. Elle m’a glissé entre les mains, elle est tombée amoureuse. « Tu l’aimes ce type ? ». Je n’oublierais probablement jamais cette conversation, la première d’une longue descente aux enfers, mais ce n’était rien, non vraiment, ce n’est rien en comparaison à ce qui m’arrive aujourd’hui. Ezra, l’homme aux cheveux blond ébouriffés, avait fait chavirer mon cœur, si bien que je me retrouvais perdue entre deux eaux, toutes deux inaccessibles pour moi.
« Ana ? Ana est ce que tu m’écoute » les yeux perdus dans la petite fumée s’échappant de mon chocolat chaud, mes pensées divaguaient beaucoup trop pour que je me concentre sur les mots de mon frère. Cependant sa tapette sur ma main me ramène sans tarder à la réalité. « Désolée Léo… Je, je rêvassais » ces yeux lourds de reproches scrutant mon visage. Ne m’en veux pas frérot, tu sais que je ne vais pas bien. J’ai mal dans le cœur. J’ai mal d’amour. « Je sais, tu es comme ça princesse. Je disais donc que tu devrais laisser sa chance à Lucas. Tu as bien vu, comme moi qu’il ne t’est pas indifférent et ce n’est pas nouveau, alors pourquoi tu ne lui donnerais pas une chance de te rendre heureuse ? » A ce moment précis, je sais que mon frère ne cherche ni a jouer les entremetteurs, ni quoi que ce soit d’autre. Il a toujours sut ce qui était bon pour moi mieux que moi-même ; hors Lucas est son meilleur ami depuis toujours et par conséquent un de mes proches amis aussi. Lucas. Un baiser, une chance .. Je divague à nouveau mais cette fois mon frère me laisse faire, il c’est que le choix n’appartient qu’a moi dans le fond. Puis sa voix s'élève une dernière fois avant qu'il ne se perde dans la musique de jukebox. « Arrête de le repousser, d'accord ? »

« Tu danses merveilleusement bien tu sais ? » Je me retourne voulant voir qui se cache derrière ce commentaire qui me fait à chaque fois chaud au cœur, même si, au fond de moi, je sais parfaitement de qui il s’agit. Lucas est là, à quelques pas derrière moi et me regardent danser, le sourire au visage. Tandis que je peux apercevoir mon frère, son meilleur ami, qui nous observe en retrait dans un coin de la salle. Lucas adore me voir danser comme j'adore le voir sourire. Sans réellement le vouloir, on se faisait plaisir mutuellement et c'était une des choses qui nous unissait. Lucas est mon amis depuis des années maintenant, sa ne remonte bien sure pas aussi loin qu’avec Lane mais assez pour qu’il en sache autant que mon frère, sur mon compte. Ils étaient, tout deux, les prunelles même de mes yeux, ceux qui comptaient le plus pour moi, en égal aux deux êtres de mon cœur. Ils savaient tout de mes sentiments à l’égard du jeune Ezra et du pincement au cœur que Lane m’assenait mais ne savait rien de mes aventures physiques. Je ne suis pas danseuse de carrière comme j’en rêvait souvent petite mais je danse tout de même pour éclaircir ma vie. Aujourd’hui je serais incapable de cesser la danse elle ne me permet que trop bien d’évacuer de stresse et le mal. Soudain sans trop réfléchir je me rapproche de Lucas et plonge mon regard dans le sien. J'ai l'impression qu'il souffre beaucoup et qu'il n'a pas d'échappatoire comme le mien, qu'il souffre trop et par ma faute. Je suis de plus en plus près de mon ami lorsque ses bras s’ouvrent me faisant immédiatement comprendre ce qu’il me réclame. Je sais qu'il a besoin qu'on se colle contre lui, que je me colle et j'en ai tout aussi besoin. « Et si tu dansais ? » Le blondinet me regarde avec les yeux emplis d'eau. Il fait peine à voir mais, je comprends son état d'âme. Il regarde un peu partout, on dirait qu'il tente de croiser mon regard. « D’accord, mais tu sais à coté de toi je suis un piètre danseur ». Une de ses mains se pose à ma taille tandis que l’autre enlace ma main libre, nos corps se rapprochent, se touche avant de se mouvoir à l’unisson sur le rythme lent de la mélodie. Lui laisser sa chance hein. C’est que tu m’as proposé frérot, le laisser me faire oublier les deux autres êtres que j’aime le plus au monde mais qui me font tant souffrir. M’abandonner dans ses bras et le laisser prendre soin de moi, être un peu égoïste et penser à mon bonheur. C’est ce que tu m’a dis me semble-t-il. Tu n’avais peut-être pas tellement tord. Tandis que les couples se forment et se déforment sur la piste de danse, nous ne nous arrêtons pas et enchainons les chansons, accrochés ensembles comme apeurés par la fuite éventuelle de l’autre. Soudain les choses s’arrête. Sa main qui tenait la mienne me relâche pour se poser calmement sur ma joue et a peine ais-je le temps de comprendre ce qui ce passe que ses lèvre vienne s’abimer sur les miennes. Sa n’a rien des autres baisers que j’ai put partager avec Lane ou bien Ezra. Celui-ci est doux, chaud. Il n’est pas pressé, sauvage, ou craintif et timide, mais plutôt calme, rassurant et entrainant comme le refrain d’une chanson qui se répète dans notre tête sans qu’on parvienne à s’en débarrasser. Aide moi à tout oublier, envahit moi Lucas. « Laisse-moi-t’aimer » il chuchote ses trois mots à mon oreille avant de m'entrainer à nouveau dans la danse sans même attendre ma réponse. Aime moi Lucas, de tout ton cœur aime-moi.