Mes parents m'ont donné le nom de (nom de famille au choix) et c'est assez drôle parce que j'ai le même que le leur. Pour me différencier, ils m'ont aussi appelé (prénoms au choix). Je suis né(e) il y a (26 ans) ans à (au choix.). Aujourd'hui, je vis à (Florence). A chaque fois que je remplis des papiers pour l'administration, on me demande mon état civil. J'imagine que je n'ai plus qu'à le donner une nouvelle fois; donc je suis (célibataire) et on s'en fiche peut-être mais j'ai une préférence pour (les femmes.). Voilà, vous en savez suffisamment sur moi maintenant. Peace and love mes frères.

L'histoire de X est assez libre. J'ai tout de même quelques petites exigences : X doit être américain d'origine, né aux Etats-Unis, après où vous voulez. Question famille je m'en fiche. Il doit avoir ajourd'hui 26 ou 27 ans, pas plus. En gros, environ l'âge de Isobel. Ensuite, j'aimerai qu'il a fait des études de droit à Harvard, c'est donc quelqu'un d'intelligent, peut-être de plutôt fortuné. Il est hétérosexuel et aime bien les femmes. Et ne s'en cache pas. Vous pouvez éventuellement lui trouver un sport. Niveau caractère, et c'est très important, X doit être quelqu'un d'inconstant, d'hypocrite, d'indécis, de passionné, de manipulateur, calculateur, mais aussi fragile, rêveur, et au final amoureux.

« Je ne te comprends pas. »
« Iso, il n'y a rien à comprendre. »
« Dis moi au moins pourquoi tu as voulu qu'on s'installe ici. Tous les deux. »
« Parce que je t'aime. »
Me lança-t-il, face à la fenêtre, dos à moi. Sa grande stature se découpait dans l'ombre du jour qui tombait dans notre grand appartement. Vide d'âme, comme toujours. Je voyais les muscles de ses bras découverts se tendre, se contracter un peu plus à mesure que le silence gagnait du terrain. Sans doute attendait-il une réponse de ma part. Je n'en avais pas. Je pouvais lui dire que je l'aimais aussi, je le pouvais et j'aurais pu le faire des jours durant. Je l'ai fait d'ailleurs. Mais mes je t'aime n'avaient pas la même signification que les siens. Il y avait un monde dans mes je t'aime, de l'espoir, une promesse. Dans les siens, il y a avait juste un pardon, un quelque chose qui ne tournait pas rond. Je savais qu'il m'aimait, il m'aimait vraiment : mais l'amour ça n'était simplement pas fait pour lui. Les joues humides, je baissais les yeux vers notre lit à peine défait : ce lit où j'avais si souvent dormi seule et qui avait si peu souvent accueilli les joies de nos deux corps. Un lit conjugal vide d'amour. Je voulais cacher mes larmes et ma faiblesse à ses yeux inquisiteurs : je me levai vers la porte de sortie.
« Isobel, attend... » il s'avança vers moi, d'abord hésitant puis de nouveau rapide. Me saisit par le bras. Me tira brusquement contre lui. M'embrassa de toutes ses forces. Je m'abandonnai, docilement. Il me saisit dans ses bras, me souleva et me posa contre le lit, sa peau bientôt recouvrant la mienne. Il était bientôt minuit, et j'allais avoir 25 ans.
Le lendemain matin, je m'éveillai vers 11h, juste assez tôt pour constater ce dont je me doutais déjà : tout était vide. Le lit, les armoires, les tiroirs, le dressing, la salle de bain, l'appartement entier. J'étais seule, et je savais que c'était pour de bon.